La Voce

EiLE - Français Sommaire


Tract à photocopier, agrandir, afficher, diffuser 

(La Voce n. 2 page 23

 

Aux ouvriers avancés, aux jeunes et aux femmes des masses populaires 

 

Vive la reprise de l'activité combattante pour la reconstruction du parti communiste italien. 

Pour les patrons toute arme dans leurs mains, contre les travailleurs, est légitime, vice versa toute arme dans les mains des travailleurs est un crime. 

 

Le 20 mai à Rome a été frappé un collaborateur de l'apparat préposé à trouver des mesures pour rendre le travail plus précaire, l'horaire plus flexible, le salaire plus élastique et en général pour éliminer les conquêtes de bien-être et de civilisation que dans le cadre du mouvement communiste avec des dures luttes les travailleurs ont arraché à la bourgeoisie. Avec du zèle et de la capacité D'Antona collaborait avec Bassolino, avec Morese et avec d’autres vendus aux patrons à “rendre les travailleurs des épaves”, c'est-à-dire à rendre plus difficile et amère la vie des travailleurs et de leurs familles pour augmenter les profits des patrons. 

Nous souhaitons et nous espérons que la punition de cet ennemi des travailleurs marque la reprise d'une volonté et d'une activité pour contribuer à reconstruire le parti communiste. Vice versa, nous souhaitons et nous espérons qu’il ne soit pas une tentative de relancer le militarisme.  

En quoi se différentie la lutte pour reconstruire le parti communiste du militarisme qu'il avait prévalu à la fin des années 70 et dans les années 80 ?  

Celui qui lutte pour reconstruire le parti communiste a l'objectif d'unir dans une organisation indépendante de la bourgeoisie la partie la plus avancée de la classe ouvrière afin qu’il devient le centre autour duquel se joindra le reste des masses populaires pour conquérir le pouvoir, éliminer le capitalisme et instaurer une société dans laquelle chacun contribue selon ses capacités au bien-être de tous et il reçoit selon ses nécessités : une société communiste. Définir le programme du parti, construire des organisations et préparer le congrès de fondation sont nos tâches actuelles.  

Les militaristes avaient, par contre, l'objectif de frapper quelque patron et punir quelque collaborateur et quelque bourreau des travailleurs ; ils espéraient qu'en multipliant ces actions, tôt ou tard, se seraient d'une façon ou d'une autre créées les conditions pour éliminer le capitalisme et instaurer une société communiste. Malgré l'héroïsme des efforts des militaristes, malgré les punitions bien méritées par ceux qui les ont reçues et malgré la légitimité des vengeances, nous avons expérimenté que leur conception emmène à la faillite. 

L'expérience depuis les années 50 a montré que la voie pacifique, graduelle, parlementaire au socialisme porte à la désagrégation des forces des travailleurs, à la liquidation du parti communiste et à l'élimination des conquêtes déjà atteintes par les masses populaires. L'expérience des années 70 et 80 a cependant montré aussi que le militarisme comme chaque ligne incorrecte si elle n'est pas corrigée à temps, porte à la dispersion des forces, à la dissociation et à la trahison, à un manque de confiance des masses dans leur propre capacité de gagner, à la défaite. 

Mettre l'activité combattante au service de la reconstruction du parti communiste. Créer des organisations clandestines du nouveau parti communiste, assimiler et définir son programme. Accumuler les forces pour la révolution socialiste. 

Commission Préparatoire  

du congrès de fondation du (nuovo)Partito Comunista Italiano 

Le 30 mai 1999