(nuovo)Partito comunista italiano

Delegazione della Commissione Provvisoria del Comitato Centrale

BP 3   4, rue Lénine, 93451 Île St Denis (France)

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Intervention tenue au Centre Internationale de Cultures Populaire (Paris)
le 10 mars 2007, à l'occasion de la célébration du 50° anniversaire de la
Grande Révolution Culturelle Prolétarienne

Camarades,

Je suis chargé par la Délégation de la Commission Provisoire du CC du (nouveau)Parti communiste de porter sa contribution à cette célébration de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne et son salut aux organisateurs de cette Conférence et à tous ceux qui y participent.

Dans l’histoire du mouvement communiste international, pour le mouvement communiste international la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est un étape très importante. On peut justement la comparer à la Commune de Paris.

D’un côté elle a échoué comme la Commune de Paris. La Commune de Paris n’a pas instauré le socialisme et a été écrasée par la réaction bourgeoise. La GRCP n’a pas sauvé la République Populaire Chinoise de l’arrivé au pouvoir des révisionnistes, de Teng Hsiao-ping et de ses complices. Elle n’a pas sauvé le mouvement communiste international de la défaite à laquelle les révisionnistes modernes étaient en train de le conduire. Elle n’a pas empêché le passage de la foudroyante expansion du camp socialiste et de l’influences des partis communistes réalisée dans la première moitié du XX siècle, au déclin et à l’effondrement qui ont marqué la seconde moitié du XX siècle.

Pourquoi la GRCP à échoué ?

Les raisons fondamentales sont les suivantes. Les relations sociales en Chine étaient trop arriérées, elles étaient encore hautement marquées par la dépendance personnelle (patriarcat, esclavagisme, féodalisme). Le dogmatisme très répandu empêchait les communistes soviétiques et d’autres communistes (Henver Hodja en est un exemple) de voir la ruine vers laquelle les révisionnistes étaient en train de conduire l’Union Soviétique et le camp socialiste. La partie révolutionnaire, la gauche, dans le mouvement communiste internationale était très faible : le maoïsme n’était pas encore assimilé. Les pays impérialistes jouissaient encore de la période commencé après la fin de la Seconde Guerre Mondiale : une période caractérisée par l’élargissement de l’activité économique, par la reprise de l’accumulation du capital, par l’élargissement des conquêtes arrachées par les masses populaires à la bourgeoisie. La seconde crise générale de surproduction de capital et la nouvelle situation révolutionnaire en développement n’avaient pas encore commencées : elles ont débuté seulement dans les année ’70.

Cela rendait très difficile que la Chine puisse jouer  dans le mouvement communiste internationale le rôle de « zone rouge mondiale » que l’Union Soviétique avait joué. Rendait difficile une influence décisive de la GRCP sur les rapports de force et sur la lutte de classe en Union Soviétique. Voilà les motifs objectifs de la défaite de la GRCP, au delà des erreurs subjectifs de ses dirigeants que tôt ou tard les communistes chinois décerneront.

Pourquoi malgré sa défaite la GRCP a joué et joue un rôle si important dans le mouvement communiste internationale ? 

1. Elle a montré combien d’énergies la révolution socialiste peut mobiliser dans les pays socialistes pour la continuation de la révolution et quoi faire pour les mobiliser.

2. Elle a clarifié les enjeux et les acteurs de la lutte de classe dans les pays socialiste. Elle a montré clairement où est la bourgeoisie dans les pays socialiste. Elle est constituée par ces dirigeants du Parti, de l’Etat, des organisations de masse, des institutions sociales qui d’étape en étape s’opposent aux avancements possibles 1. dans l’effacement de la division de la populations entre dirigeants et directes, entre travailleurs intellectuelles et travailleurs manuels, entre hommes et femmes, entre ville et campagne, entre pays, régions et secteurs avancés et  pays, régions et secteurs arriérés, 2. dans la gestion collective des forces productives, 3. dans la distribution selon le principe « à chacun selon ses besoins ».

3. Elle a révélé au communistes de tout le monde le maoïsme comme troisième supérieure étape de la pensée communiste. On ne peut pas vaincre le révisionnisme moderne si on ne donne pas des réponses justes au problèmes posées par la réalité, si on ne dépasse pas les limites qui ont empêché aux partis communistes de la première Internationale Communiste d’instaurer le socialisme dans les pays impérialistes et de conduire au succès la révolution de nouvelle démocratique dans les pays opprimés. Au commencement du siècle XX beaucoup de camarades se sont opposés au révisionnisme de Bernstein. Mais les communistes ont vaincu le révisionnisme de Bernstein seulement grâce au léninisme qui a donné une compréhension révolutionnaire de l’impérialisme et du rôle du parti communiste. Nous vaincrons le révisionnisme moderne et conduirons à la victoire la seconde grande vague de la révolution prolétarienne grâce au maoïsme qui a donné une compréhension révolutionnaire de la stratégie de la révolution prolétarienne et de la transition du capitalisme (et des modes de production plus arriérés du capitalisme) au communisme.

Voilà pourquoi à notre avis la meilleure façon de célébrer l’anniversaire de la GRCP est la compréhension, la diffusion, l’assimilation et la mise en pratique dans les révolutions de chaque pays, avant tout des pays impérialistes, des apports du maoïsme au patrimoine du mouvement communiste. Notre meilleure contribution à cette célébration est l’article « La Huitième Ligne de Démarcation » que nous mettons à disposition des camarades. Cet article fixe ceux qui à notre avis sont les cinq principales apports du maoïsme. Les principes que tout parti marxiste-léniniste-maoïste doit d’assimiler et d’appliquer. 

Avançons ensemble vers la renaissance du mouvement communiste : avec un débat fraternel et franche sur le bilan du mouvement communiste et sur sa stratégie, avec la collaboration dans la lutte de classe, avec la solidarité face à la bourgeoisie impérialiste et contre la vague de répression qui déferle sur tous les pays impérialistes !

Soutenons dans chaque pays et à niveau international la transformation de la guerre d’extermination non déclarée que la bourgeoisie impérialiste conduit contre les masses populaires partout dans le monde, en guerre populaire révolutionnaire de longue durée !

Vive la guerre populaire révolutionnaire qui avance dans plusieurs pays, du Peru au Nepal !

Vive la résistance que les pays arabes et musulmans, de l’Afghanistan à la Palestine, de l’Irak au Liban, opposent à l’agression des pays impérialistes !

Vive la lutte des travailleurs des pays impérialistes contre l’élimination des conquêtes et pour instaurer des nouveaux pays socialiste !

Vive le marxisme-léninisme-maoïsme !