Aujourd'hui, l'activité combattante doit contribuer à la reconstruction du parti communiste
Aujourd'hui, l'activité combattante doit contribuer à la reconstruction du parti communiste, demain, sous la direction du parti communiste donnera l'apport décisif à la victoire de notre cause.
La soif de vengeance contre qui empoisonne notre vie et celle de nos camarades de classe, la haine contre la bourgeoisie impérialiste et ses laqués qui perpètrent des injustices de tout genre, sont des sentiments essentiels et précieux. Quand ils animent les masses et les poussent à l'action, ils deviennent une force matérielle irrésistible, qui change le monde. Un parti communiste, un parti révolutionnaire qui n'apprécie pas et ne valorise pas cette haine et cette soif de vengeance n'est pas digne de son nom. Un parti qui les apprécie, mais il ne les valorise pas, il ne combat pas vraiment pour guider les masses à transformer leur condition et de toute façon il ne réussira pas à accomplir son devoir. Où il n'y a pas de haine pour les oppresseurs il n'y a pas amour pour les opprimés, il n'y a pas cet amour dont les opprimés ont besoin pour mettre fin à l'oppression (l'amour des philanthropes, des sœurs de charité et des ONG laisse le temps qui trouve, il renforce les chaînes qui lient les opprimés à leur condition, et les oppresseurs mêmes l’utilisent pour ce but).
Mais pour la victoire suffisent la soif de vengeance et la haine qui animent les opprimés et les poussent à l'action ?
Pour mettre fin au capitalisme, il faut que les classes opprimées s’unissent, qu'elles deviennent une force combattante, qu’elles créent une direction capable de les guider de phase en phase jusqu'à la victoire. Seulement si nous créons un parti communiste, une armée révolutionnaire et un front de toutes les classes et les forces révolutionnaires dirigés par le parti communiste, la soif de vengeance et la haine se transforment dans une force constructrice qui contribue à la victoire sur le capitalisme et à la construction de la société communiste.