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De suite et ci-joint, le (nouveau)Parti communiste italien envoie à sa liste de correspondants francophones le Bulletin n. 534 de Comaguer (Comité Comprendre et Agir contre la Guerre de Marseille, comaguer@orange.fr), contenant la traduction en français de l’Avviso ai naviganti n. 131 diffusé par le (nouveau)Parti communiste italien le 26 octobre 2023. Il s’agit d’un document qui fait une reconstruction historique essentielle mais précise du contexte actuel en Palestine, du coup, du rôle du sionisme, de la relation entre les masse populaires juives et la résistance palestinienne et du rôle des communistes des pays impérialistes (parmi lesquels il y a la France et l’Italie) dans la libération des peuples opprimés et des classes exploitées par la Communauté Internationale des groupes impérialistes étasuniens, sionistes et européens.

Nous vous serons reconnaissants si vous le diffusez à votre tour au mieux de vos capacités à travers vos propres canaux.

Nous remercions Comaguer pour le soutien et nous vous souhaitons une très bonne lecture !


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Bulletin Comaguer 534

30 Octobre 2023

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Le nouveau parti communiste italien diffuse régulièrement dans le public et sur Internet des bulletins d’actualité politique où sous le titre « avviso ai naviganti » il expose ses analyses et présente ses mots d’ordre. Bien entendu il se réfère d’abord à la situation politique italienne là où interviennent ses militants et sympathisants.

Mais il inscrit nécessairement son action dans le cadre du mouvement communiste international et dans ce cadre il s’appuie sur un très vaste socle de connaissances historiques.

D’où le grand intérêt de son bulletin en date du 26 Octobre 2023 consacré à la Palestine. Ce bulletin d’un volume inhabituel parcourt plus d’un siècle d’histoire de la Palestine dont il constitue une belle synthèse

C’est pourquoi la publication de sa traduction française intégrale nous a paru d’un très grand intérêt car il situe le conflit palestinien dans le cadre des rapports de classe internationaux et précisément au cœur des contradictions de classe actuelles.

Les références à la situation italienne : « république papale » pour montrer le poids de l’église catholique dans le vie politique du pays et « les larges ententes » décrivant le bloc des intérêts bourgeois qui ne lâche jamais le pouvoir font partie de l’analyse de fond du (n)pci.

 

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Bulletin 131 du (nouveau) Parti Communiste italien

26 octobre 2023

 

Sionisme, masses populaires juives vivant en Palestine, résistance palestinienne.

Soutenez la résistance palestinienne et distinguez clairement les Juifs vivant en Palestine de l'Etat sioniste d'Israël qui prétend agir en leur nom !

 

L'offensive lancée le 7 octobre par le Hamas et d'autres organisations de résistance palestinienne a renforcé et renforce toute la résistance palestinienne, renforce l'opposition juive à l'État sioniste d'Israël, renforce la lutte des masses populaires dans notre pays contre la participation de l'État italien à l'agression menée par les impérialistes américains, contre l'expansion des bases et des colonies américaines en Italie, contre la course aux armements, contre le bourbier de marginalisation, de brutalisation, de pollution et de misère dans lequel la bourgeoisie impérialiste nous enfonce chaque jour un peu plus.

L'offensive du 7 octobre confirme aux masses populaires italiennes que les autorités de la République papale et les impérialistes sont des tigres de papier : nous pouvons les vaincre. Avec l'opération du 7 octobre, le Hamas a fait exploser le plan génocidaire avec lequel les sionistes et leurs complices pensaient avoir acculé la résistance palestinienne. C'est une grande leçon pour les masses populaires italiennes qui résistent au programme commun de la bourgeoisie impérialiste : la résistance peut gagner, la résistance peut faire sauter tous les plans impérialistes, la résistance doit s'organiser, avoir un projet stratégique et une initiative tactique.

L'État sioniste d'Israël, dont la création a été l'une des dernières entreprises de l'ancien colonialisme, est actuellement, comme l'OTAN, un bras armé de la Communauté internationale des groupes impérialistes dirigée par le complexe militaro-industriel-financier américain. Elle domine en Palestine où elle possède et produit également des armes atomiques et les moyens de les utiliser, mais agit dans de nombreux autres pays en soutien aux forces réactionnaires locales contre tout mouvement progressiste. L'offensive palestinienne ouvre la voie à la fin de l'œuvre coloniale que la bourgeoisie impérialiste a imposée au Moyen-Orient à la fin de la Première Guerre mondiale au détriment des Arabes et des Juifs.

 

  Le contexte dans lequel s'inscrit l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre.

La population actuelle de la Palestine (environ 15 millions d'habitants au total) résulte 1. Des invasions arabes encouragées depuis le VIIe siècle de notre ère par les successeurs de Mahomet, et 2. de l'émigration des Juifs encouragée par divers organismes anti-persécution constitués depuis les dernières décennies du XIXe siècle dans les communautés juives d'Europe. Celles-ci étaient présentes dans de nombreuses villes (les Juifs n'avaient pas le droit de posséder des terres), résultat de la persécution que le clergé chrétien catholique et orthodoxe avait encouragée pendant des centaines d'années contre les Juifs que l'Empire romain avait chassés de Judée, de Samarie et de Galilée à la fin de la répression des révoltes du Royaume de Judée (63 av. J.-C. - 132 ap. J.-C.). Il s'agissait de communautés urbaines composées d'artisans, de juristes, d'intellectuels de divers domaines, de prêteurs, de banquiers et d'autres professionnels au service de la société féodale et, plus tard, de la société capitaliste. Lorsque la société bourgeoise européenne a atteint l'apogée de son développement dans les pays les plus avancés au XIXe siècle, des mouvements pour l'indépendance politique nationale se sont développés dans les nations qui n'avaient pas encore d'État propre, et dans les classes opprimées, en particulier la classe ouvrière, le mouvement communiste conscient et organisé est né et s'est organisé. Le Manifeste du parti communiste, rédigé par Marx et Engels, est publié à Londres en février 1848. Dans ce contexte, dans les ghettos où les Juifs étaient enfermés, des organisations et des courants se sont formés pour mettre fin aux persécutions dont ils étaient l'objet depuis des siècles. Nombreux furent également les Juifs qui, en Europe et dans l'Empire russe, participèrent aux mouvements révolutionnaires des nations et des classes opprimées, en particulier au mouvement communiste : Karl Marx et Rosa Luxemburg n'en sont que les plus célèbres. Certains courants et organisations juifs qui luttaient contre le régime oppressif ont encouragé la création d'un État juif dans l'un des pays coloniaux par le biais d'une migration massive à partir des ghettos européens. Le sionisme est l'un d'entre eux, initié par Theodor Herzl (1860-1904), un intellectuel juif hongrois. Diverses zones coloniales ont été envisagées par eux (Madagascar, Kenya, diverses parties de l'Amérique latine). Après avoir écarté, pour une raison ou une autre, les options envisagées, les sionistes et d'autres organismes ont finalement choisi la Palestine, qui faisait alors partie de l'Empire ottoman et comprenait les régions célébrées dans les Saintes Écritures de la religion juive (Judée, Samarie et Galilée), dont les Juifs avaient été en grande partie chassés par les empereurs romains. L'émigration juive en Palestine a commencé en achetant des terres aux féodaux arabes au détriment des paysans qui en étaient chassés. Les sionistes sont devenus de fervents défenseurs de l'installation des Juifs en Palestine. Des groupes d'entrepreneurs, d'hommes d'affaires et de banquiers juifs, dont la famille Rothschild, ont pris la tête du mouvement sioniste. Profitant du fait que le gouvernement britannique cherchait des fonds pour faire face à ses dépenses de guerre, les Rothschild l'ont incité à publier la déclaration Balfour en 1917 (A.J. Balfour était déjà chef du gouvernement en 1917 et ministre des affaires étrangères), dans laquelle il s'engageait à favoriser l'établissement en Palestine d'un centre (un "foyer national") pour les Juifs. À la fin de la guerre, la Société des Nations a fait de la Palestine un protectorat de l'Empire britannique, ce qui favorisa l'immigration juive en Palestine. Les sionistes financèrent également des groupes paramilitaires et extrémistes tels que la Haganah de David Ben Gourion, l'Irgoun de Menahem Begin et le Lehi (Stern Band) d'Avraham Stern, qui organisèrent à partir des années 1930 des actions armées contre les populations arabes palestiniennes (majoritairement musulmanes), mais aussi contre les institutions coloniales et l'armée britanniques : comme Les affrontements entre sionistes et population locale entravaient la stabilisation du protectorat britannique en Palestine, les impérialistes britanniques tentèrent de freiner l’émigration juive et la formation de l’état d’Israël.  Naquit alors un mouvement national palestinien. Dans les campagnes comme dans les villes, les habitants de la Palestine s'opposaient de plus en plus à l'émigration juive. En 1929, une émeute éclata à Jérusalem, faisant 133 morts parmi les Juifs et 116 parmi les Arabes.

L'épisode le plus important de l'opposition palestinienne à la colonisation a été ce que l'on a appelé la Grande Révolte (1936-1939), provoquée par la marginalisation économique et l'appauvrissement progressif de la population indigène, combinés au nombre croissant et à l'intrusion de la population juive. Au cours de cette période, près de la moitié des Palestiniens ont été contraints de chercher un emploi en dehors de leur village de résidence. Pendant ce temps, les agents sionistes ont acheté massivement des terres, provoquant une hausse des prix. Après avoir racheté les grands domaines fonciers aux propriétaires arabes, les sionistes se sont tournés vers les petites parcelles des paysans qui vivaient à la limite de la survie et ont acheté facilement des centaines d'hectares de terre. En quelques années, 30 % des paysans palestiniens se sont retrouvés sans terre et 75 à 80 % des propriétaires n'avaient pas assez de terres pour assurer leur survie : un vaste mouvement de résistance était né. En 1937, entre 9 et 10 000 combattants palestiniens ont opéré dans les campagnes, attaquant les forces britanniques et les colonies juives. La révolte fut écrasée par l'armée britannique, environ 10 % de la population masculine palestinienne fut tuée, blessée, imprégnée, etc. Le soulèvement a été écrasé par l'armée britannique, environ 10 % de la population masculine palestinienne a été tuée, blessée, emprisonnée ou exilée, et la résistance a été décapitée.

En 1942, un congrès sioniste se tint à New York à l'hôtel Biltmore : l'aile modérée de Weizmann, qui prônait l'invasion progressive et le partage de la Palestine entre Juifs et Palestiniens, a été battue par l'aile radicale de Ben-Gourion, qui prônait la création immédiate d'un État juif englobant toute la Palestine, quitte à recourir à la lutte armée ("programme Biltmore"). Par la suite, en 1947, l'Assemblée générale des Nations unies a voté à la majorité (33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions) un plan de partage de la Palestine qui prévoyait l'établissement d'un État juif sur 55 % du territoire palestinien et d'un État arabe sur les 45 % restants, Jérusalem étant placée sous contrôle international.

Les groupes sionistes ont violé ces décisions de l'ONU. Entre décembre 1947 et la première quinzaine de mai 1948, ils ont déclenché une véritable guerre contre le peuple palestinien : sous prétexte de "défendre les colonies" de Juifs et le territoire de l'État juif naissant, ils se sont livrés à la destruction progressive des villages palestiniens et à l'expulsion de leurs habitants et, le 14 mai 1948, ils déclarèrent unilatéralement la naissance de l'État d’Israël. Le lendemain, les troupes britanniques se retiraient définitivement de la Palestine.

 Le 15 mai 1948, les armées égyptienne, syrienne, libanaise, irakienne et jordanienne attaquent l'État d'Israël. L'offensive est bloquée par l'armée israélienne et les groupes paramilitaires juifs et les forces arabes sont contraintes de battre en retraite. Israël a conquis des centaines de villes et de villages palestiniens. Des centaines de milliers d'Arabes ont été contraints de fuir le territoire dans ce qui est devenu l'exode palestinien de 1948, dont les Palestiniens se souviennent comme de la "Nakba" (catastrophe). Au cours de ce conflit, les groupes paramilitaires sionistes ont forcé la population palestinienne à émigrer au moyen de bombardements et de massacres de civils sans défense et ont colonisé des villages entiers. La guerre israélo-arabe de 1948 s'est terminée par l'armistice de Rhodes (24 février 1949)

Le nombre de réfugiés palestiniens des territoires occupés par Israël a dépassé les 700 000. Les réfugiés se sont installés principalement en Jordanie, en Syrie, au Liban, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. La Jordanie a annexé la Cisjordanie, tandis que l'Égypte a occupé la bande de Gaza. Israël a annexé la Galilée et d'autres territoires à majorité arabe conquis pendant la guerre, couvrant finalement 78% du territoire de la Palestine.

En 1956, le Premier ministre égyptien Gamal Abdel-Nasser a nationalisé le canal de Suez, le fermant aux navires israéliens et s'opposant de fait aux intérêts du Royaume-Uni et de la France, qui disposaient d'un accès commercial et militaire à leurs colonies d'Afrique et d'Asie du Sud-Est par l'intermédiaire du canal. Le gouvernement de Nasser était également en orbite autour de l'Union soviétique et entretenait d'importantes relations avec les pays du camp socialiste. Le Royaume-Uni et la France attaquent l'Égypte et Israël s'allie à eux et occupe la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï. La guerre pour le contrôle du canal de Suez est résolue par un accord entre les États-Unis d'Amérique et l'Union soviétique.

Dès lors, l'État sioniste d'Israël est devenu membre de la Communauté internationale des groupes impérialistes, dirigée par les États-Unis, dont il est devenu un agent au Moyen-Orient et, plus tard, dans d'autres régions. L'État sioniste d'Israël sera désormais soutenu par les États-Unis dans le domaine économique (entre les années 1970 et 2023, le financement américain à Israël s'élève à 158 milliards de dollars), dans le domaine de la guerre (accords de recherche, fournitures militaires, projets de recherche nucléaire), dans le domaine diplomatique (au cours des 32 dernières années, sur la base de leur statut de membre permanent avec droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, les États-Unis ont bloqué 30 résolutions à l'encontre d'Israël).

L'État sioniste d'Israël, dans le but d’enraciner sa présence en Palestine et de pénétrer au Moyen-Orient, décide à nouveau en 1967 d'attaquer les populations arabes palestiniennes (c'est la guerre des Six Jours), conquérant la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï (Égypte) et le plateau du Golan (Syrie). Israël n'a rendu la péninsule du Sinaï à l'Égypte qu'après la guerre du Kippour (1973), à condition que le gouvernement égyptien reconnaisse officiellement Israël, mais n'a pas restitué les autres territoires occupés.

De 1979 à 1983, les services secrets israéliens (Mossad) ont mené une vaste campagne d'attentats à la voiture piégée au Liban, qui a causé la mort de centaines de Palestiniens et de Libanais, pour la plupart des civils, revendiqués par le "Front de libération du Liban contre les étrangers" (FLLE). Son principal objectif était de pousser l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par Yasser Arafat, à attaquer Israël afin de fournir aux sionistes une justification pour une invasion du Liban. En 1982, Israël envahit le Liban : en quelques jours, les troupes israéliennes atteignent la capitale Beyrouth, qui est assiégée et occupe le sud du pays jusqu'en 2000. Parmi les plus grands massacres de Palestiniens figure celui des camps de réfugiés de Sabra et Chatila, perpétré par des groupes phalangistes chrétiens maronites avec le soutien des forces de défense israéliennes (FDI).

Mais suite à l'invasion du Liban, la résistance palestinienne s'élargit : outre l'OLP qui regroupe les organisations déjà existantes (Fatah, Front populaire de libération de la Palestine - FPLP, Front de libération arabe - FAL, Front démocratique de libération de la Palestine - FDLP, etc.), de nouvelles formations émergent et animent le premier soulèvement armé organisé (en arabe " Intifada ", 1987-1999) comme le Hamas et le Mouvement du djihad islamique en Palestine (Bande de Palestine). ) de nouvelles formations sont apparues qui ont animé le premier soulèvement armé organisé (en arabe "Intifada", 1987-1993), telles que le Hamas et le Mouvement du Jihad islamique en Palestine (bande de Gaza et Cisjordanie) et le Hezbollah (Liban), d'origine musulmane. La première Intifada a touché les territoires occupés par Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et s'est terminée par les accords d'Oslo (1993), qui ont donné naissance à l'Autorité nationale palestinienne (ANP). L'ANP n'a en fait servi que de feuille de vigne, pour donner un semblant de gouvernement et de représentation au peuple palestinien : elle n'a rien fait pour arrêter les incursions continues des FDI en Cisjordanie, sans parler des incursions de colons armés dans les villages palestiniens, de l'expropriation de terres, de la destruction de maisons, des assassinats ciblés de politiciens de la résistance, des raids aériens et des dizaines d'autres initiatives promues par les sionistes pour chasser les Palestiniens de leurs terres. Puis, en 2000, la deuxième Intifada a commencé : Des dizaines d'attaques et d'attentats à la bombe perpétrés par des formations de la résistance palestinienne contre l'État sioniste d'Israël ont contraint les sionistes à se retirer de la bande de Gaza en 2005, la laissant sous contrôle palestinien.

L'État sioniste d'Israël a poursuivi, après 2005, la persécution du peuple palestinien, principalement en tentant d'affaiblir la résistance autant que possible avec des opérations telles que Plomb durci (décembre 2008 - janvier 2009), Pilier de nuages (2012), Marge de protection (2014), Gardiens des murs (2021). Mais au fil des décennies, la résistance s'est développée et élargie,

C'est dans ce contexte que s'inscrit l'action militaire de la résistance palestinienne contre l'État sioniste d'Israël le 7 octobre 2023. Le (nouveau) PCI applaudit l'opération parce qu'elle est liée à la lutte pour libérer le peuple palestinien de l'oppression de l'État sioniste d'Israël, qui utilise la population israélienne comme chair à canon dans la poursuite des objectifs de la Communauté internationale des groupes impérialistes américains, sionistes et européens au Moyen-Orient et ailleurs. Ce n'est pas un hasard si l'opposition à l'État sioniste se développe également au sein de la population juive.

Le sionisme est la version juive du fascisme. Le sionisme est l'un des mouvements qui ont cherché et cherchent à supprimer la lutte des classes opprimées et en particulier de la classe ouvrière contre la bourgeoisie, au nom de la solidarité, de l'unité nationale ou raciale.

Le sionisme est l'un des mouvements nationaux-socialistes qui sont apparus dans pratiquement tous les pays impérialistes et qui, pendant un certain temps, ont été influencés par le mouvement communiste : un exemple en est donné par les premières formes de kibboutzim, structures coopératives d'ouvriers et de paysans juifs installées à l'origine en Palestine (qui ont pris la forme organisationnelle des kolkhozes soviétiques), alors qu'aujourd'hui ce sont de véritables colonies structurées d'une manière corporatiste et réactionnaire. Chacun des mouvements nationaux-socialistes apparus entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle prétendait résoudre les problèmes de la société moderne de son pays, créés par la société capitaliste et qui ne pouvaient être résolus qu'en la dépassant, en s'inspirant d'une certaine culture (conception du monde, idées, sentiments, valeurs, coutumes, relations, symboles et rituels) du passé et en restaurant d'anciennes valeurs incompatibles avec le monde moderne qui, en fait, les a laissées derrière lui. Les mouvements de ce type, lorsqu'ils parviennent dans certains pays à prendre la direction des masses populaires, ne peuvent que les conduire à lutter contre d'autres nations ou groupes ethniques et sont généralement repris, à un certain moment de leur développement, par une partie de la société civile. Le caractère réactionnaire des relations intérieures qu'ils cherchent à maintenir ou à restaurer se traduit inévitablement par une guerre dans les relations internationales.

 Tout comme les fascistes italiens ont tout fait pour que les Italiens et les fascistes s'identifient en Italie et à l'étranger, tout comme les nazis allemands ont tout fait pour que les nazis et les Allemands s'identifient en Allemagne et à l'étranger, les sionistes et tous les réactionnaires font tout pour que les Juifs et les autres peuples s'identifient aux sionistes et aux Juifs. C'est ainsi que, pour leurs propres intérêts, les sionistes et tous les réactionnaires fomentent l'antisémitisme. Ils poussent les masses populaires de tous les pays à croire que les Juifs en général sont les auteurs, les exécutants ou au moins les complices des atrocités perpétrées par les sionistes. En fait, aujourd'hui déjà, en Palestine et dans tous les pays, de nombreux Juifs participent de diverses manières à la lutte contre le sionisme.

Le sionisme est la version juive du fascisme. Le sionisme représente pour les Juifs ce que le fascisme représentait pour les Italiens et le nazisme pour les Allemands. C'est la forme spécifiquement juive de la mobilisation réactionnaire des masses populaires à une époque où le capitalisme a pris fin et où la révolution socialiste a commencé dans le monde. Le sionisme est né et vit en transformant en lutte contre le peuple palestinien la juste lutte des Juifs contre les discriminations et les persécutions que les régimes féodaux, réactionnaires et bourgeois d'Europe, dans le sillage de l'Église catholique,

C'est un mouvement qui cherche à aborder et à résoudre les problèmes de la société moderne en retournant au passé, en dépoussiérant les vieux mythes (peuple élu, terre promise, etc.), tout comme les fascistes italiens avaient dépoussiéré les vieux mythes. C'est un mouvement qui cherche à aborder et à résoudre les problèmes de la société moderne par un retour au passé, en dépoussiérant les vieux mythes (le peuple élu, la terre promise, etc.), tout comme les fascistes italiens avaient dépoussiéré le mythe de la Rome impériale et les nazis le mythe de l'Allemagne des Nibelungen.

Comme les fascistes à l'égard du peuple italien et les nazis à l'égard du peuple allemand, ils tirent parti des éléments les plus réactionnaires qui existent dans les communautés juives et les nourrissent au profit de l'impérialisme. Aujourd'hui, la masse des Juifs dans tous les pays du monde et en Israël est opprimée et en tout cas dominée par les sionistes : cela est dû à la fois à l'héritage des persécutions antisémites qu'ils ont subies dans les pays chrétiens d'Europe au cours des deux derniers millénaires et qui ont culminé dans l'Holocauste organisé par les nazis, et au déclin du mouvement communiste et à la domination associée de la culture réactionnaire de la bourgeoisie impérialiste qui caractérise la période suivant l'épuisement de la première vague de la révolution prolétarienne. La lutte ouverte et sans réserve contre le sionisme et toutes les formes de racisme (y compris, bien sûr, la lutte sans réserve contre l'antisémitisme des groupes fascistes, nazis, chrétiens fondamentalistes et apparentés) est un aspect indispensable de la renaissance du mouvement communiste. Elle aidera également les Juifs communistes et progressistes à reprendre des forces et la masse des Juifs à se débarrasser de la domination des sionistes.

Les sionistes tentent de se présenter comme les défenseurs des Juifs que de nombreux États et mouvements impérialistes, le Vatican et des courants réactionnaires ont persécutés et persécutent en Europe. En fait, depuis sa création, le mouvement sioniste a cherché à empêcher la mobilisation des Juifs dans le mouvement communiste : de nombreux Juifs, à commencer par Karl Marx et Rosa Luxemburg, ont été d'éminents représentants du mouvement communiste, l'ennemi le plus radical de l'antisémitisme et de toutes les discriminations nationales et raciales. Même face aux persécutions déclenchées contre les Juifs par les nazis et les fascistes, au lieu de promouvoir la mobilisation des Juifs dans la résistance antifasciste et antinazie menée par la classe ouvrière, les autres classes et les peuples opprimés, les sionistes ont conclu des accords avec les nazis pour accroître l'émigration des Juifs vers la Palestine et disposer de plus d'hommes pour soutenir l'entreprise coloniale dans laquelle ils s'étaient engagés depuis la fin du XIXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, l'État d'Israël est devenu la tête de pont de l'impérialisme américain au Moyen-Orient et un centre de promotion de ses manœuvres réactionnaires dans le monde entier. Il cherche, avec un succès décroissant, à rendre toutes les communautés juives du monde complices de son entreprise criminelle d'oppression et d'exploitation.

Nous, communistes, avons toujours combattu l'antisémitisme et toutes les autres formes de racisme, et nous devons toujours nous rappeler la grande contribution que, malgré le sionisme, les Juifs ont apportée au mouvement communiste : à la fois en tant que dirigeants, militants dans les partis communistes et combattants dans la Résistance et les luttes révolutionnaires en Europe et en Amérique, et en tant que victimes de la sauvagerie impérialiste (Ethel et Julius Rosenberg en sont un exemple).

Nous, communistes, ne sommes donc pas pour l'expulsion des Juifs de Palestine : nous sommes pour la libération de la Palestine de l'occupation par les groupes impérialistes sionistes et leur État, qui opprime le peuple palestinien, exploite et utilise la population juive comme de la chair à canon. Ce sont les masses populaires palestiniennes et juives qui définiront l'avenir de la Palestine. C'est à nous, communistes italiens, de nous libérer de la direction de la République papale et de la Communauté internationale des groupes impérialistes américains, sionistes et européens qui dominent notre pays. En formant le gouvernement du Bloc populaire, nous briserons les chaînes de la Communauté internationale et contribuerons à la résistance du peuple palestinien et à la renaissance du mouvement communiste au niveau international, en montrant la voie aux masses populaires et aux communistes des pays impérialistes.

 

L'Etat sioniste d'Israël est un bras armé des groupes impérialistes américains.

L'impérialisme américain est le principal centre de réaction dans le monde, le gendarme de l'ordre impérialiste qui écrase de nombreux peuples, le chef de file de tous les groupes et puissances impérialistes. Il occupe dans le monde d'aujourd'hui une place similaire à celle qu'occupait l'Allemagne nazie dans les années 1930. Les groupes impérialistes américains sont les principaux promoteurs et bénéficiaires du système d'oppression et d'exploitation qui maintient dans la misère et la mort des millions d'hommes et de femmes aux quatre coins du monde. L'humanité n'a jamais connu de fléau qui ait fait autant de victimes que l'ordre capitaliste le fait actuellement, quotidiennement et silencieusement. Les groupes impérialistes américains tentent, avec de moins en moins de succès, d'imposer dans tous les pays l'ouverture des frontières à leurs intérêts, à leurs investissements et à leur commerce. Ils sont les gardiens en dernier ressort de l'ordre international actuel contre lequel un cri de douleur s'élève de tous les coins du monde et la rébellion des masses populaires s'amplifie. Leur gouvernement, celui de Washington, est le gendarme mondial de cet ordre, le bourreau le plus cruel et le plus sanglant que l'humanité ait jamais connu. Ce n'est pas un hasard si

Ce n'est pas un hasard si les groupes impérialistes américains rejettent toute autorité supranationale. Il n'y a pas un seul mouvement dans le monde aujourd'hui qui lutte de façon plus ou moins cohérente contre la misère, la faim, la brutalisation matérielle et morale des masses populaires, la pollution environnementale et alimentaire, qui ne se heurte pas directement ou indirectement aux groupes impérialistes américains, qui ne soit pas confronté à leurs soldats, à leurs mercenaires, à leurs espions, à leurs conseillers, à leurs banquiers. La haine contre les groupes impérialistes américains grandit dans tous les coins du monde et anime de plus en plus tout ce qui est honnête et vital parmi les masses populaires : c'est le "revers de la médaille" de l'amour pour la vie et pour leur propre bien-être et celui des masses populaires.

Le rêve des groupes impérialistes américains d'établir leur suprématie sur le monde et de régner sans fin sur les décombres matériels et moraux que leur ordre social produit est destiné à être vaincu. Nous ne pouvons pas dire aujourd'hui aux travailleurs et aux masses populaires combien de temps, d'efforts et de sang cela coûtera. Mais nous pouvons dire avec certitude que la victoire sera celle des masses populaires pacifiques. Nous devons donc croire en nos forces et en l'avenir, ne jamais désespérer de la victoire, nous mobiliser, nous organiser et porter tous les coups que nous serons progressivement capables d'infliger à la machine de guerre des groupes impérialistes américains et sionistes et de leurs complices italiens. Nous devons combiner la mobilisation et la protestation publiques avec l'activité clandestine, la mobilisation de masse et les actions individuelles et collectives. Les agresseurs et leurs complices ne doivent pas avoir la paix ! Aucune coexistence avec eux n'est possible, aucun accord n'est possible !

Nous ne sommes pas seuls, bien au contraire. Aux quatre coins du monde, d'autres travailleurs, d'autres jeunes généreux, d'autres femmes révolutionnaires mènent le même combat que nous. Petit à petit, nos forces vont grandir, nous allons multiplier les liens et développer la solidarité entre toutes les forces qui luttent contre les impérialistes et l'ordre qu'ils imposent au monde. Les forces des impérialistes sont appelées à s'affaiblir, nos forces sont appelées à grandir !

Les gouvernements impérialistes des pays européens n'affichent pas leur soutien et leur utilisation d'Israël comme le font les impérialistes américains. Mais en réalité, ils collaborent avec les impérialistes américains et les sionistes, ils financent l'État d'Israël, ils fournissent un soutien logistique à l'agression américaine et sioniste, ils soutiennent la politique américaine et sioniste. En Italie, les sionistes peuvent faire ce qu'ils veulent en toute immunité, protégés par les autorités civiles, militaires et religieuses italiennes. Les sionistes d'Israël profitent des services, du territoire et des ressources de l'Italie, non seulement par l'intermédiaire de l'OTAN, mais aussi directement. Le gouvernement italien s'est engagé à des avantages directs de toutes sortes : la loi 94 du 17 mai 2005, approuvée à la Chambre des députés et au Sénat par les partis du « Larghe Intese » (ndt :la « grande entente » des partis bourgeois italiens ), n'encadre que certains d'entre eux. En outre, les sionistes d'Israël organisent seuls, directement et dans des conditions d'impunité et d'immunité absolues, ils organisent des opérations de toutes sortes sur le territoire italien (groupes sionistes civils et paramilitaires, agences d'espionnage, enlèvements de dissidents, exécutions d'opposants et tout ce dont ils ont besoin). Ils utilisent l'Italie comme l'arrière-pays d'Israël.

Tout cela est fait et toléré par la République papale, en violation flagrante de la Constitution qui interdit la guerre, les cessions unilatérales de souveraineté et les activités et la propagande fasciste et nazie. Selon les termes de la Constitution de 1948, les organisations sionistes et la propagande sioniste n'ont pas le droit d'exister en Italie.

 

Le rôle pratique que le Hamas et les organisations similaires jouent dans la confrontation actuelle.

 En Palestine, le Hamas est devenu la plus grande expression organisée de la résistance à la colonisation sioniste et à l'occupation impérialiste. En Irak, en Afghanistan, en Somalie, dans d'autres pays arabes et musulmans, dans les pays impérialistes parmi les immigrés, les organisations d'inspiration musulmane ont assumé un rôle important dans la résistance populaire, un rôle qui grandit au fur et à mesure que la résistance grandit. Il est évident que la bourgeoisie impérialiste, ses porte-parole et les personnes influencées par ses intérêts ou succombant à ses conceptions dénigrent ces organisations de toutes les manières possibles. Pour combattre le rôle positif et progressiste de ces organisations, quand ils n'inventent pas de toutes pièces et ne dénaturent pas, ils mettent constamment en avant, autant qu'ils le peuvent, ce qui est rétrograde, différent et erroné au détriment du rôle que ces organisations jouent dans le développement de leurs peuples et de l'aide qu'elles apportent aux forces progressistes du monde entier. Afin d'enrôler les masses populaires de notre pays dans la défense de leurs propres intérêts lésés par la révolution démocratique (l'élimination des vestiges féodaux et autres formes d'économie basées sur des relations personnelles de dépendance et d'oppression) anti-impérialiste (la libération de la domination impérialiste, donc la lutte contre l'impérialisme et ses agents locaux) des peuples arabes et musulmans, ils tentent d'en faire une guerre entre religions, cultures et civilisations. L'enjeu pour nous est en fait l'orientation des masses populaires de notre pays : avec "notre" bourgeoisie impérialiste contre les peuples opprimés ou contre "notre" bourgeoisie donc alliée, au moins objectivement, aux peuples opprimés en révolte. Quelle position devons-nous adopter, nous communistes et autres représentants avancés de la résistance que les masses populaires de notre pays opposent au fur et à mesure que la crise générale du capitalisme progresse ?

Nous devons tout d'abord saisir le principe, déjà clairement énoncé par Marx dans sa Préface à la Critique de l'économie politique (1859) et, à partir de là, examiner l'expérience de la lutte des classes : "de même qu'on ne peut juger un homme d'après l'idée qu'il se fait de lui-même, on ne peut juger une époque de bouleversements historiques d'après la conscience qu'en ont ses protagonistes et ses acteurs : il faut au contraire expliquer cette conscience par les contradictions de la vie concrète". Le principal aspect décisif est le rôle pratique et historique que le Hamas et d'autres organisations similaires jouent aujourd'hui dans l'affrontement en cours dans le monde. Ce ne sont pas leurs limites et leurs défauts qui constituent l'aspect principal, mais l'héroïsme avec lequel ils se révoltent contre les oppresseurs des classes exploitées et des peuples opprimés du monde entier. La conception avec laquelle ils conçoivent cette confrontation et la combattent est certainement importante, elle peut même être décisive pour le succès de leurs opérations individuelles. Mais elle sera mise à l'épreuve par les résultats pratiques des actions qu'elle conduit. Elle sera vaincue parce qu'elle se révèlera insuffisante et inférieure à la conception communiste qui montrera sa supériorité dans la pratique. A plusieurs reprises dans l'histoire moderne, des situations similaires se sont déjà produites, des mouvements progressistes menés par des forces guidées par des conceptions rétrogrades.

Notre pays en a été le théâtre. Les mouvements paysans pour la conquête de la terre et l’abolition des liens féodaux et semi-féodaux dans les campagnes, jalonnent tout le XIXe siècle au cours de la formation de l'Italie moderne : 1796, 1799, 1808, 1821, 1848, 1860, 1880 (ce que la bourgeoisie appelait "brigantaggio"). Elles sont menées par des personnalités et des organisations réactionnaires : prêtres, nobles, princes déchus et autres vestiges historiques qui s'opposent à leurs collègues de classe et participent au contraire à la combinaison des classes dominantes et des Savoie, tout en gardant des liens avec eux. Ce n'est que lorsque le mouvement communiste dans notre pays a atteint un certain développement, c'est-à-dire à partir de la fin du XIXe siècle, qu'il a commencé à prendre la direction des mouvements paysans (Fasci siciliens, soulèvements de Lunigiana, etc.) pour la terre et la destruction des relations semi-féodales dans les campagnes. Des exemples similaires abondent dans le reste du monde moderne.

Ceux qui, au nom des aspects arriérés et réactionnaires des organisations dirigeantes, réelles ou inventées, se joignent au chœur des impérialistes, collaborent volontairement ou involontairement à la mobilisation des masses populaires de notre pays contre la révolution démocratique et anti-impérialiste des masses populaires arabes et musulmanes. Ils collaborent à l'intoxication de la classe ouvrière et des masses populaires de notre pays, ils contribuent à les agréger autour et sous la direction (selon eux éclairée, progressiste, civilisée, moderne, etc.) de la bourgeoisie impérialiste et du Vatican, ils entravent leur mobilisation et la renaissance du mouvement communiste.

Nous, communistes et représentants avancés des masses populaires, devons contrer le dénigrement des organisations dirigeantes de cette lutte et faire connaître leurs positions réelles. Nous devons faire connaître aux masses populaires de notre pays le contenu réel de la lutte des peuples opprimés, le lien entre la lutte anti-impérialiste des peuples opprimés et notre lutte pour promouvoir la renaissance du mouvement communiste et faire avancer la révolution socialiste dans notre pays.

 

La résistance palestinienne confirme que ce sont les masses populaires qui font l'histoire, et non les armes sophistiquées des impérialistes.

Les sionistes israéliens disposent d'une des meilleures armées du monde, équipée des moyens de renseignement, d'attaque et de défense les plus sophistiqués. De plus, ils bénéficient du soutien total des groupes impérialistes américains et d'un appui important des groupes impérialistes européens. Pourtant, ils n'ont pas réussi à briser le peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie ou ailleurs. Malgré la disproportion des forces, le peuple palestinien résiste, le Hamas et les autres groupes de résistance ont infligé de lourdes pertes aux sionistes. La résistance du peuple palestinien aux sionistes d'Israël est un exemple pour les masses populaires de notre pays. Aussi défavorable que soit le rapport de force, il est toujours possible pour les forces révolutionnaires de trouver des points faibles dans le système de pouvoir de la bourgeoisie impérialiste, d'attaquer et donc de changer le rapport de force étape par étape : tout ce qu'il faut, c'est avoir la bonne stratégie et se battre continuellement en adoptant des tactiques efficaces. Toutes les initiatives de masse contre les sionistes et en faveur de la résistance du peuple palestinien doivent mettre l'accent sur ces aspects et ne pas se contenter de dénoncer les atrocités perpétrées par les sionistes d'Israël.

Nous avions déjà vu des luttes remportées par ceux qui s'étaient battus dans une situation où les forces étaient disproportionnées par rapport à eux. La résistance contre les troupes nazies et les gouvernements fantoches dans divers pays d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale : en Yougoslavie, en Grèce, en Albanie, en Italie. Tous les peuples du monde ont admiré le peuple vietnamien qui, pendant trente ans, de 1945 à 1975, a affronté d'abord l'impérialisme français, puis l'impérialisme américain, leur résistant jusqu'à ce qu'ils soient obligés de partir. Nombreux sont ceux qui se souviennent des présidents américains Kennedy et Johnson et de leur ministre de la guerre McNamara, qui, avec une arrogance qui n'avait de précédent que chez Hitler, ont assuré aux Américains et au monde entier qu'ils écraseraient les Vietnamiens avec leurs armes de haute technologie. Non seulement les Vietnamiens ont forcé les impérialistes américains à quitter le Vietnam, mais la résistance du peuple vietnamien et des autres peuples d'Indochine, du Laos et du Cambodge a provoqué une grave crise culturelle et politique aux États-Unis mêmes, dont la bourgeoisie impérialiste américaine a lutté pour s'extirper. En fait, dans le sillage de la résistance des peuples indochinois, le mouvement démocratique et progressiste américain a connu un grand élan et des succès dans tous les domaines : de la lutte contre le racisme à la lutte contre le pouvoir arbitraire, légalisé ou non, de la CIA, du FBI et d'autres forces de police.

Mais tant la résistance des peuples d'Europe que la lutte des peuples indochinois contre les impérialistes français et américains s'est déroulée dans un contexte international plus favorable. Le mouvement communiste était fort et en progression dans le monde entier, et les peuples en lutte bénéficiaient du soutien moral, voire politique et diplomatique, d'autres peuples. La lutte du peuple palestinien, en revanche, se déroule dans un contexte international où le mouvement communiste ne s'est pas encore remis du retard dans lequel la longue direction des révisionnistes modernes l'a conduit presque partout dans le monde. Les luttes anti-impérialistes des peuples opprimés se déroulent dans de nombreux cas sous la direction de groupes réactionnaires. Le soutien que le peuple palestinien reçoit du reste du monde est encore limité.

Malgré ces conditions défavorables, le peuple palestinien résiste. Les partisans palestiniens des accords d'Oslo, de la ségrégation du peuple palestinien dans des réserves (comme les réserves indiennes aux États-Unis ou les bantoustans établis en Afrique du Sud par les partisans de l'apartheid) dans un état de semi-esclavage et de l'acceptation du régime raciste et théocratique des sionistes, ont perdu du terrain parmi les Palestiniens et ont été abandonnés par leurs propres protecteurs sionistes parce que les deux Intifadas ont montré qu'ils étaient incapables d'assurer l'asservissement de leur peuple. Les groupes impérialistes américains, les plus ardents protecteurs et donneurs d'ordre des sionistes, perdent du terrain aux quatre coins du monde, de l'Amérique latine à l'Asie. Le rapport de force évolue donc, bien que lentement, en faveur du peuple palestinien.

Le peuple palestinien a déjà apporté et continue d'apporter une grande contribution à la cause des classes et des peuples opprimés du monde entier. Son exemple suscite un élan et une solidarité aux quatre coins de la planète et prouve que la bourgeoisie impérialiste, même ses groupes les plus cyniques et les plus barbares, peut être tenue en échec. Il brise jour après jour le mythe de la toute-puissance et de l'invulnérabilité que la bourgeoisie impérialiste tente de construire autour d'elle et de ses voyous. Il démasque aux yeux de millions d'opprimés l'hypocrisie de la bourgeoisie impérialiste qui se prétend démocratique, éprise de liberté et de droits de l'homme, et montre la barbarie de son pouvoir et de sa culture. La révolution palestinienne est une révolution démocratique, pour la libération et la dignité nationales, contre le colonialisme, contre la discrimination raciale et religieuse et contre l'obscurantisme clérical, pour construire une Palestine démocratique. Elle apporte également une contribution importante à la renaissance du mouvement communiste : c'est une influence positive qui se propage parmi les masses populaires, les animant dans la lutte. Elle soutient moralement tous ceux qui, aux quatre coins du monde, luttent pour reconstituer les rangs du mouvement qui mènera la prochaine vague de révolution prolétarienne. En soutenant la lutte du peuple palestinien contre les sionistes, nous défendons notre cause. Chaque pas en avant que nous faisons dans la renaissance du mouvement communiste : c'est une influence positive qui se répand parmi les masses populaires, les animant dans la lutte. Elle soutient moralement tous ceux qui, aux quatre coins du monde, luttent pour reconstituer les rangs du mouvement qui mènera la prochaine vague de révolution prolétarienne. En soutenant la lutte du peuple palestinien contre les sionistes, nous défendons notre cause.

Chaque pas en avant que nous faisons dans la renaissance du mouvement communiste est une aide que nous apportons également à la cause démocratique du peuple palestinien.

La résistance palestinienne prouve une fois de plus que les impérialistes sont stupides : ils pensent pouvoir résoudre tous les problèmes par les armes, ils comptent sur leur supériorité militaire. La leçon du Viêt Nam n'a pas suffi, il est clair que, par nature, ils ne peuvent faire autrement. Leurs armes et leur supériorité technologique ne servent que jusqu'à ce qu'ils rencontrent un peuple déterminé à se battre, dirigé par un leadership dévoué à la cause et à la hauteur de la situation. Plus ils prolongent la guerre, plus ils s'enlisent sans issue.

L'impérialisme est par nature synonyme d'oppression et de misère pour la majorité de l'humanité, de destruction et de brutalisation, de corruption et de criminalité, de pollution et de guerre. Nous pouvons et nous devons nous en débarrasser. Il est inutile de demander de la pitié et de la mesure à la bourgeoisie impérialiste, à son clergé et aux voyous qu'ils embauchent et entraînent : nous devons nous préparer à nous battre. Nous devons attaquer là où nous avons créé les conditions pour le faire avec succès, les préparer en travaillant sans relâche et sans réserve là où nous ne sommes pas encore prêts.

 La lutte du peuple palestinien pour mettre fin à l'occupation est une partie importante du large front de lutte contre le système impérialiste qui se développe dans le monde entier. Les communistes et les progressistes du monde entier doivent soutenir la résistance héroïque du peuple palestinien et, en particulier, les organisations de résistance palestiniennes qui luttent pour créer un État démocratique unique en Palestine, sans discrimination sur la base de la race et de la religion. En particulier, il est important que les juifs progressistes du monde entier soutiennent la résistance palestinienne et luttent avec une force croissante pour mettre fin à l'État sioniste d'Israël. C'est la meilleure condition préalable pour vaincre les manœuvres par lesquelles les sionistes et leurs protecteurs, alliés et instigateurs cherchent à identifier le sionisme avec les droits des Juifs, l'antisionisme avec l'antisémitisme et donc à fomenter l'antisémitisme.

 

Solidarité avec le Hamas et toutes les autres forces qui luttent contre la colonisation et l'agression sionistes !

Longue vie aux Juifs progressistes qui, en Palestine également, luttent contre le sionisme et le gouvernement israélien.

Il n'est pas possible de vivre avec l'État raciste et théocratique d'Israël. Seule une Palestine libre et démocratique, sans discrimination raciale, nationale ou religieuse, mettra fin à la colonisation et à l'agression au Moyen-Orient et répondra aux justes aspirations de tous ses habitants.

Soutenir la lutte des classes exploitées et des peuples opprimés partout dans le monde, en la transformant en révolution prolétarienne !

Briser les chaînes de la Communauté internationale des groupes impérialistes américains, sionistes et européens : chasser le gouvernement Meloni, mettre en place le gouvernement du Bloc populaire !