Que les communistes des pays impérialistes unissent leurs forces pour assurer la renaissance du mouvement communiste !

Conclusion

sabato 15 luglio 2006.
 

 

Conclusion

 

 

Selon nous, ce sont là les sept principales questions de caractère universel que les nouveaux partis communistes doivent affronter pour définir un programme que leur permette de dépasser l’actuelle phase de stagnation et accumuler des forces révolutionnaires. Nous sommes convaincus que les communistes qui chercheront à trouver des réponses à ces sept problèmes, s’ils ne capitulent pas avant d’avoir trouvé des réponses satisfaisantes, aboutiront à la même conclusion : le maoïsme est la troisième étape, supérieure, de la pensée communiste, après le marxisme et le léninisme, dans le même sens, illustré par Staline dans les Principes du léninisme (1924), où le léninisme fut la deuxième étape, supérieure, après le marxisme. Les nouveaux partis doivent être fondés sur le marxisme-léninisme-maoïsme.

 

La renaissance du mouvement communiste est une nécessité historique et se produira inévitablement. Nous en sommes seulement ses porte-parole et promoteurs. Nous accomplirons beaucoup mieux et plus rapidement nos tâches si nous nous détachons des habitudes dogmatiques et nous unissons nos forces pour définir les caractéristiques générales, universelles de la conception et des méthodes adéquates aux tâches que nous avons devant nous ; si nous nous inspirons des expériences de travail que les communistes effectuent dans différents pays pour définir le programme et la méthode générale ; si nous faisons de ce travail le domaine où éprouver la justesse (la vérité) de tous les deux par leur application concrète et la découverte de la vérité particulière dans laquelle se reflètent les caractéristiques spécifiques de chaque pays qui ont aujourd’hui encore un rôle indispensable dans la mobilisation et l’action des masses populaires.

 

C’est à cette fin que l’ensemble des partis communistes, les organisations communistes, les communistes non encore organisés et les FSRS, mais en particulier ceux des pays impérialistes doivent unir leurs forces en créant un certain type de relation basé sur trois facteurs : 1) la connaissance réciproque et l’échange des expériences ; 2) le débat franc, basé sur la critique et l’autocritique, relatif à l’analyse de la situation, au bilan du mouvement communiste, au programme, aux méthodes et aux lignes politiques générales ; 3) la solidarité face à la contre-révolution préventive (politique de sûreté nationale) qui caractérise l’activité politique de la bourgeoisie impérialiste. Ces trois facteurs sont tous les trois indispensables et doivent être développés tous en même temps et se renforcer réciproquement. L’unité organisationnelle ne peut se renforcer qu’au fur et à mesure qu’on renforce l’unité idéologique et politique. L’unité idéologique et politique peut se renforcer seulement par la lutte idéologique et elle est toujours relative. Sans débat franc et ouvert sur les divergences idéologiques et politiques, sans affronter franchement les questions controversées, même l’échange d’expériences reste en grande partie une formalité, vidé d’une grande partie de ses effets positifs. Ce qui nous unit et qu’aucune divergence détruit est la lutte commune contre la bourgeoisie impérialiste et pour le communisme et la solidarité qui nous ligue dans cette lutte. Nous ne devons pas craindre la lutte idéologique ni l’exploitation que la bourgeoisie impérialiste cherchera certainement à faire de nos divergences. La lutte idéologique est la voie à travers laquelle nous tracerons une orientation et une ligne plus justes qui nous permettront de devenir la partie organisée et l’avant-garde de la classe ouvrière et d’arriver à être les dirigeants des masses populaires de nos pays respectifs dans la lutte contre la bourgeoisie impérialiste, la partie consciente et organisée dont le mouvement pratique qui transforme l’état actuel des choses a absolument besoin pour accomplir son parcours.

 

C’est sur cette base que la Commission préparatoire du congrès de fondation du (nouveau ) Parti communiste italien cherchera à établir et à développer des rapports internationaux, en valorisant autant que possible les conférences, les séminaires et les regroupements internationaux de partis et organisations communistes déjà existants ainsi que toutes les autres initiatives que d’autres organisations communistes promeuvent. C’est sur cette base que nous nous adressons à tous les partis communistes, à toutes les organisations communistes, à tous les communistes non encore organisés et à toutes les FSRS, mais en particulier à ceux des pays impérialistes européens pour qu’ils soient disposés à considérer nos positions et nos expériences et à les critiquer à la lumière des leurs et à intensifier et améliorer les relations d’unité et la lutte entre nous tous. Ceux qui seront plus audacieux dans l’autocritique et qui seront plus disposés à apprendre de l’expérience des autres obtiendront de meilleurs résultats, plus rapidement, et seront en mesure d’enseigner aux autres. Nous devons tous nous transformer et devenir la partie plus consciente et plus décidée de la grande armée des classes et des peuples opprimés qui marchent vers la victoire de la révolution prolétarienne au niveau mondial.

 

 

Pour préparer cet appel, la Commission préparatoire du congrès de fondation du (nouveau) Parti communiste italien a pris en considération les documents programmatiques des partis et organisations suivantes :

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