Quel parti communiste ?

Sur la forme de la révolution socialiste et la nature du parti communiste dans les pays impérialistes

venerdì 21 luglio 2006.
 

Commissione Preparatoria
del congresso di fondazione del
(nuovo)Partito comunista italiano


Sur la forme de la révolution socialiste et la nature du parti communiste dans les pays impérialistes
(intégration au Projet du Manifeste Programme publié en 1998 par le Secrétariat National des CARC et adopté aussi par la CP)

Quel parti communiste ?

Un parti qui soit à la hauteur de la tâche que la progression de la seconde crise générale du capitalisme et que la situation révolutionnaire en développement lui posent et qui tienne pleinement compte de l’expérience de la première vague de la révolution prolétarienne.

(Extrait de La Voce n. 1, mars 1999, pp. 23-52)

(...)

Dans cet article, nous allons démontrer que l’expérience de la première vague de la révolution prolétarienne et l’analyse de la société actuelle sont d’accord en nous montrant :

-  que la révolution prolétarienne a la forme de la guerre populaire révolutionnaire de longue durée ;

-  que le nouveau parti communiste doit être à même de se mettre à la tête de la guerre populaire révolutionnaire de longue durée qui, de façon confuse et dispersée, est déjà en train de se développer sous nos yeux, pour la transformer dans une guerre que les masses populaires mènent de façon de plus en plus organisée, en prenant l’initiative en main, sous la direction clairvoyante et efficace de la classe ouvrière organisée dans son parti communiste, avec l’objectif de la victoire et de l’instauration du socialisme (en passant en somme d’une guerre que, maintenant, les masses subissent en se défendant tant bien que mal et en ordre dispersé, à une guerre menée pour vaincre) ;

-  qu’il doit être construit à partir de la clandestinité, pour être un parti dont l’existence ne dépend pas de la marge de liberté d’action politique que la bourgeoisie impérialiste décide de lui laisser, mais dont l’existence dépend de sa capacité d’exister et d’opérer malgré les tentatives de la bourgeoisie de l’éliminer : seulement à partir de la clandestinité, le parti peut rassembler les forces révolutionnaires que le déroulement de la lutte entre les classes graduellement produit, les éduquer à la lutte en combattant et les accumuler jusqu’à renverser le rapport de forces défavorable initial.(...)

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